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Les (dé) blatèrements du chameau

Blog d'humeur, d'humour et de chansons

La désabusion déconfinée ou déconfite

La désabusion déconfinée ou déconfite

Et bien voilà, nous y sommes dans le Monde d'après et je dois bien avouer que je ne le trouve pas mieux que celui d'avant

Peut-être même pire vu ce qui s'annonce

Que vois-je pour ce qui me concerne; après 3 mois à rester chez soi profiter, prendre le temps, lire, écouter, écrire, regarder la vie tant qu'y'en a pour paraphraser Renaud, se laisser porter par ses envies de faire ou de ne rien faire

 

"Je ne fais rien, c'est entendu. Mais je vois les heures passer - ce qui vaut mieux qu'essayer de les remplir."
De l'inconvénient d'être né (1973) de Emil Cioran

Nous voici obligé d'interrompre notre paresse productive de richesses intérieures pour repartir travailler, produire, relancer l'économie en nous étouffant avec un masque qui est la seule parade au Covid19 parait-il alors qu'il y a de cela 6 mois il était proprement inutile selon les mêmes conseilleurs

A ce propos au lieu de se comporter comme des délateurs envers une personne qui aurait oublié de bonne foi son masque pour aller acheter sa baguette de pain, sous prétexte que l'on met les gens en danger, certains feraient mieux de se retourner contre nos dirigeants qui ont déclaré que le masque n'était pas utile avant de changer d'avis

Qui est le plus dangereux si on pense que le masque est indispensable, celui qui va croiser une personne dans une boutique ou dans une rue l'espace de quelques secondes ou ceux qui ont laissé les gens circuler plusieurs jours sans masque?

La réponse est dans la question

La désabusion déconfinée ou déconfite

Or donc n'ayant plus la force (respiratoire) de me révolter ni le goût de m'en amuser (d'ailleurs y'a pas beaucoup de choses drôles dans ce monde d'après) j'ai décidé en accord avec moi-même unilatéralement d'illustrer ce petit billet par des chansons reflétant mon humeur présente à commencer par un texte de Gainsbourg interprété ici par Jane Birkin accompagnée par un orchestre symphonique parce que je trouve ça très beau

Pour continuer dans la joie et la bonne humeur 😒 un petit Higelin dont le titre est : Vague à l'âme

Tout un programme

Poire William à quarante degrés
Mes doigts se rétament aux touches du clavier
Léger, léger, léger, léger vague à l'âme

Signe d'une flemme incurable
Coupable d'avoir déclenché
La malignité d'un esprit doué pour la paresse

God bless you le travail ne blesse
Se remuer les fesses pour une poignée d'sous
Sous-fifres, sous-chefs, souffre-douleur en dessous de tout

Très peu pour mon goût de l'ivresse
Excès de vitesse ça mène où
Dans la dépresse avec une laisse autour de ton cou

Poire William à quarante degrés
Mes doigts se rétament aux touches du clavier
Léger, léger, léger, léger vague à l'âme
 

Un bon résumé de ce que j'ai écrit plus haut entre les lignes non?

Les plus observateurs et connaisseurs auront reconnu que le titre de cet article a été largement inspiré d'un album superbe de Nino Ferrer intitulé:

"La désabusion" dont voici le titre éponyme 

La désabusion

Bon allez cette excellente musique dansante de Nino m'a redonné un peu la pêche 

Heureusement il reste la musique et la chanson de qualité et je voudrais parler d'un artiste que j'ai découvert au mois de Juin, oui oui en pleine déconfit... euh non en plein déconfinement

Matthieu Barbances

Une belle découverte, des textes très intéressants, une présence sympathique et une "formule" originale puisqu'il s'accompagne essentiellement à la contrebasse (parfois au ukulélé)

Un artiste à revoir, j'espère prochainement, je l'ai vu accompagné par un batteur et une pianiste et c'était vraiment une prestation très sympa 

A suivre...

 

 

Pour nous quitter sur une note joyeuse

Une petite brève qui m'a bien fait rire:

"Il veut prouver que la Terre est plate et meurt dans le crash de sa fusée artisanale"

 

Et une chanson qui m'a toujours amusée et c'est l'occasion en plus de revoir des grands disparus

un collector....Georges BRASSENS, à la guitare, Maxime LE FORESTIER, Georges MOUSTAKI, François BERANGER, Marcel AMONT et CAVANNA

La désabusion déconfinée ou déconfite
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