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Les (dé) blatèrements du chameau

Blog d'humeur, d'humour et de chansons

Respect, sans contact et humanité

Bonjour, alors de quoi vais-je vous entretenir aujourd'hui, vous demandez-vous fébrilement? (ou pas...)

Et bien tout est dans le titre, nous allons explorer ces différentes facettes de l'âme humaine et de notre société actuelle, à commencer par le

Respect, sans contact  et humanité

Le respect se perd entendons-nous souvent, se perd dans quoi?

Dans les méandres de nos sociétés de compétition peut-être bien

Dans les paroles de dirigeants imbus de leur personne et de leur pouvoir

Certains vont jusqu'à penser qu'à force de se perdre le respect est mort

Alors allons-nous le retrouver, le ressusciter?

Voilà qui n'est pas gagné

Aujourd'hui on RESPECTE le travail et le dévouement de celles et ceux qui accueillent et soignent les malades ainsi que les caissières, les éboueurs, les postiers et d'autres  qui continuent à travailler pour assurer un service essentiel au "public" mais qu'en était-il avant la crise sanitaire actuelle et qu'en sera-t-il quand cela sera fini?

R.E.S.P.E.C.T.

Tout ce que je te demande
C'est un peu de respect quand tu rentres à la maison
Hé bébé (rien qu'un peu) quand tu rentres
(rien qu'un peu) mec (rien qu'un peu) ...

... R-E-S-P-E-C-T
Trouve ce que ça signifie pour moi
R-E-S-P-E-C-T ...

... Un peu de respect (rien qu'un peu)
J'en ai assez 
Essaie encore 
Tu cours en faisant l'imbécile 
Et je ne mens pas 
(re, re, re, re) 'spect
Quand tu rentres à la maison 
Ou tu pourrais courir les rues 
Et découvrir que je suis partie 
Je dois avoir 
Un peu de respect (rien qu'un peu)

Respect, sans contact  et humanité

Le sans contact, expression lourde de sous-entendus à l'heure du virtuel triomphant et omniprésent et plus encore en ces temps de confinement qui nous interdit les contacts.

Mais avant le coronavirus qu'aurions-nous penser du sans-contact et de ce que ces 2 mots associés entraînaient ?

Voyons ce que l'humoriste Fred Sigrist en pensait et réécoutons une "vieille" chanson d'Yves Simon qui nous parle également de cette déshumanisation de la société

Si tu prenais le temps camarade de rencontre De me regarder
dans la peau, Au coeur de ma solitude. Là où s'inscrivent
les mémoires de l'amour, de la guerre et du froid, Sur mon
enveloppe d'homme fragile comme de la soie Tu verrais alors
les mêmes angoisses que toi Avec des arcs-en-ciel et des
p'tites amours en poubelles Tu verrais des ailes de géant
brûlées par l'air du temps.
Regarde-moi.
Tu verrais le mal et l'égoïsme quand tu aimes une femme Et
que tu veux la garder pour toi, pour ton sexe et ton
cerveau, Et puis la guerre que je fais à ma jalousie Ce
cancer de l'amour qui te bouffe la tendresse, Toute la
tendresse.
Regarde-moi dans la peau et fais pas gaffe si je tremble,
C'est pas l'alcool Ni l'herbe de Colombie C'est juste la
peur, La peur de tous ces mecs qui t'écoutent Qui te
fichent Qui te traquent Et t'oses plus dire je t'aime à une
fille que t'as rencontrée Un soir à Saint-Germain Quand tu
sais qu'elle aussi, Elle a peut-être des micros au bout des
seins.
Regarde-moi.
Regarde, regarde camarade de rencontre Tu vois, c'est ma
façon de te dire que je t'aime, Et qu'il faut qu'on se dise
des mots Des regards et des caresses Pour ne pas repartir
chacun dans son métro Avec des torrents de paroles qui te
restent au travers du coeur Et de la gorge. Regarde Je suis
transparent, Je peux tout voir Tout savoir Je me fous des
secrets. Regarde-moi.

L'humanité maintenant c'est ce qui nous distingue peut-être de l'animal encore que ... 

C'est peut-être ne pas déserter sa ville pour son propre confort au risque d'exporter un virus

Ou de ne pas prendre d'assaut les magasins pour stocker des pâtes et du papier hygiénique pour sa gueule et ne pas penser aux autres qui trouveront les rayons vides

Entre autres...

Alors écoutons un très grand de la chanson que j'ai découvert ces dernières années qui nous parle de l'humain, il s'agit de Jeremie Bossone un artiste à la voix et la présence exceptionnelle

Pour résumer un petit peu tout ce dont j'ai déblatéré aujourd’hui, un petit article relevé sur le site de Marianne auquel je souscris à donf (pour parler djeun)

Moralité:

Ce sont toujours les mêmes qui trinquent pendant que les autres se gavent

Alors pour terminer dans la bonne humeur tout de même rien de tel qu'une parodie  des Goguettes comme une sorte de résumé de tout ce déblaterement

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A
Parmi toutes illustrations sonores de cet article, il en est une qui me touche plus particulièrement, c'est ce texte de Yves Simon, pour me souvenir qu'à l'époque de sa sortie, je l'écoutais avec la gorge un peu nouée et l'espoir insensé que, peut-être un jour finirons-nous par nous regarder avec le désir de nous connaitre... Si la tribu des Moutons Ragoteurs y est un tant soit peu parvenu, l'humanité n'a pas beaucoup évolué sur ce point.<br /> Axel de la Tonte
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