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Les (dé) blatèrements du chameau

Blog d'humeur, d'humour et de chansons

Enterrons 2021

Avant toute chose je voulais me souvenir de quelqu'un dont les émissions de radio et la voix m'ont accompagnées durant de nombreuses années et qui est parti vers d'autres ondes le 10 Décembre 2013, il s'agit de Jean-Louis Foulquier, petit hommage

QUOI D'NEUF DOCTEUR?!  
ou NOTRE MONDE COMME IL TOURNE

 Ah il y avait longtemps que je n'avais pas commenté l'actualité, il faut dire que je ne sais plus trop quoi dire tant tout me désespère plus ou moins, car en effet de quoi entend-on parler à longueur de journée?

De Mr Mezzour  ou de Mme Covid, de la 4ème ou 5ème vague je ne sais même plus, moi qui ne sait pas nager (bah oui un chameau ça n'est pas habitué à se baigner) je m'y noie totalement 

En plus de cela voici que se profile l'érection pestilentielle de 2022 (Merci Coluche😃) et il est vrai que cela ne sent pas très bon 

Les cloportes battent la campagne

Si l'on en croit les sondages cela se jouera entre le fils de Giscard, la fille de Jean-Marie, celle de Sarkozy ou mon héros Mr Mezzour

Voilà un candidat qui n'a pas la langue de bois, qui s'affiche ouvertement raciste, mysogine, héritier des grands penseurs: Laval, Doriot, Darnand, Bousquet ou Brasillach 

Tiens pour le soutenir dans son combat pour la gloire de la France éternelle je lui dédie cette chanson dont j'ai la faiblesse de penser qu'il ne la connaît sûrement pas

 

Alors à part ça quoi de neuf? A cette question fondamentale je serais tenté de répondre: pas grand chose

La mer se vide de ses poissons mais se remplit de cadavres d'êtres humains cherchant un avenir

Les médias collabos distillent la peur et la haine de l'autre

Les catastrophes naturelles se multiplient, inondations, tornades, incendies

Les virus varient mais le monde ne varie pas

Le monde d'après annoncé comme meilleur serait-il pire que celui d'avant

Ne disait-on pas  Le monde est beau

Alors gardons espoir et esprit de résistance à la connerie ambiante avec Thomas Pitiot

 

Maintenant il est temps de renouer également avec une autre rubrique habituelle là aussi un peu abandonnée ces derniers temps

J'AIME BIEN LES CHANTEURS MORTS 
(MÊME SI JE LES PREFERAIS TOUT DE MÊME VIVANTS )

Aujourd'hui Serge Reggiani décédé le 22 Juillet 2004, né en Italie et arrivé en France à l'âge de 8 ans

Reggiani d'abord connu en tant que comédien et qui se lança dans la chanson a plus de 40 ans passés et avec quel talent!

Il commence par interpréter Boris Vian puis chantera, avec brio, par la suite des textes de Jean-Loup Dabadie, Georges Moustaki, Claude Lemesle parmi d'autres grands auteurs.

Sa qualité de comédien lui fournit un talent d'interprète exceptionnel porté par une voix particulière suscitant beaucoup d'émotions

Au cours de ses concerts il prendra l'habitude de dire des textes de grands poètes souvent en introduction d'une chanson

TEXTE DE FRANCIS BLANCHE

Je propose maintenant d'écouter et voir cette chanson de Dabadie où l'intensité et l'émotion de l'interprétation sont particulièrement sensibles

Pour en quelque sorte boucler la boucle avec la 1ère chanson (de Michel Boutet) de ces déblatèrements:

Les loups sont entrés dans Paris

Et puis en évoquant Serge il m'est revenu à l'esprit et au cœur son fils également chanteur de grand talent parti beaucoup trop tôt Stephan que l'on retrouve ici avec "La Déprime" pour lui rendre aussi un petit hommage

Voilà, pour nous séparer sur une bonne note et comme Noel arrive à grands pas quoi de mieux qu'une gentille chanson de Noel

Bonnes fêtes quand même malgré tout

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A
Lors d'une première visite, on n'avait pas vraiment pris le temps d'écouter Michel Boutet (qu'on ne connaissait pas plus que Docteur Fol Zemmour...). Donc acte, et c'est vraiment très bon..!<br /> Quant au camarade Reggiani, outre le grand respect que l'on a en commun pour cet énorme interprète, il nous est revenu une anecdote... Peut-être avions-nous trop tardé à aller le voir... C'était au Festival de Marne, dans les années 90 et lorsque Serge hurlait son inoubliable mise en garde contre les loups, il devait urgemment rattraper son dentier entre deux canidés. On souriait... Mais avec un respect intact.
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