Couvre-feu

Et oui nous voici à nouveau sous le régime du couvre-feu, mais pourquoi vouloir à tout prix couvrir ce feu et d'abord quel feu?

Le feu qui nous brûle et nous maintient en vie?

Le feu brûlant des yeux transis d'amour?

Le feu qui réchauffe les maisons en hiver?

Le feu d'artifice des festivités qui effraie ou fascine les enfants?

Le feu de l'astre solaire?

Le feu autour duquel se pressent les amis en ronde?

Le feu qui rougit les joues des intimidés?

Le feu décrit par Barbusse?

Le feu qui couve sous la cendre de nos colères éteintes?

Certainement celui-ci on voudrait le couvrir en haut lieu.

Serge Utgé-Royo, un exemple de chanteur incandescent avec cette voix extraordinaire et cette poésie rebelle qui n'oublie rien des douleurs anciennes

Lorsque la terre est à feu et à sang, il faut entretenir l'espoir d'un monde plus chaleureux et fraternel 

Avant d'éteindre la petite flamme de ce billet, une merveille signée Allain Leprest

"Qu'a dit le feu, qu'elle a dit l'eau"

Comments

[Pascale]

Bonjour Cher Chameau et merci pour tes interventions sur mon blog !
Et bravo pour tes articles !
Amitiés,

Pascale

[Le chameau]

Merci beaucoup Pascale de tes encouragements à continuer à déblatérer
Pour ma part je te suis depuis que tu as commencé l'atelier d'écriture,
je vais essayer d'y apporter ma contribution plus souvent parce que c'est vrai
que je mets du temps à écrire et que par conséquent je n'ai pas réussi à suivre le rythme
de l'atelier
Amitiés

[Axel de la Tonte]

Merci pour ces paroles et ces notes qui attisent notre feu et qui pourtant, paradoxalement apaisent... Leprest, Utgé-Royo, que des amis du genre ovin... Même s'il y a maintenant plus de 20 ans que nous avions croisé ce dernier sur scène, à l'occasion du 1er mai 2000 de la CNT... On rajeunit pas mon bon Monsieur Chameau...